Ferraillage

Nous avons ferraillé les fouilles. Il faut que les morceaux se chevauchent et soient liés de façon à ce qu’ils forment un tout.

Les angles sont renforcés par une barre métallique que l’on coude.

Pour l’arrondi, on coupe les barres médianes et externes en certains points pour pouvoir arrondir les pièces métalliques. On renforce les endroits coupés avec une barre métallique que l’on forme comme il faut.

On plante quelques pieux de bois pour avoir un repère de hauteur quand on coulera la semelle.

Semelle

Comme le site du chantier n’est pas accessible pour un camion-toupie, il faut aller chercher le béton sur son lieu de production dans un engin pouvant rouler sur des chemins boueux. C’est Philippe, des services techniques, qui se charge de cette opération.

C’est un béton assez sec qui est transporté pour éviter les problèmes posés par le transport d’une grande masse liquide dans une remorque. On mouille alors le béton pour le mettre dans les fouilles.

Comme on ne peut pas passer en tracteur sur le petit pont, il faut transvaser le béton.

(Dédé, des services techniques)

(Philippe, des services techniques)

Le béton est versé dans les fouilles. L’engin est pratique : la benne est orientable.

Nous répartissons le béton dans les fouilles.

L’important quand on coule la semelle est de faire attention à ce que la ferraille soit bien dans le béton (elle ne doit pas être à l’air libre ou trop près du bord [*] ) et de bien faire vibrer le béton pour qu’il soit bien réparti et expulser les bulles d’air qui pourraient se former.

Un râteau est un bon outil pour aplanir la semelle et pour faire vibrer la masse (on utilise le râteau verticalement pour cette dernière opération).

Une fois le béton réparti, on l’a mouillé encore un peu.

Le temps que le béton tire et que les matériaux arrivent sur le chantier et nous pourrons commencer le remontage.